Yves Rocher : après 75 ans d’existence, la triste nouvelle est tombée « tous nos magasins vont…
Une décision annulée par un tribunal
La direction d’Yves Rocher s’est exprimée
Des possibilités offertes aux salariés du groupe Yves Rocher
La direction d’Yves Rocher a ouvert le dialogue avec les syndicats
En ce moment, de nombreuses marques de renom font face à des défis majeurs. Comme dans le secteur du prêt-à-porter, où les plans de sauvegarde et mise en liquidation abondent. On a même vu la disparition d’une célèbre marque de vêtements en France. Même constat dans le secteur de la beauté. La compétition s’intensifie sur le marché des cosmétiques naturels, mettant à mal des marques bien ancrées dans le paysage. Notamment avec Aroma Zone, Lush et Rituals. La pandémie et l’essor du e-commerce ont mis à mal ces enseignes… Après The Body Shop, Yves Rocher en fait les frais.
Est-ce que Yves Rocher existe toujours ?
Fondée en Bretagne à la fin des années 50, cette marque française est célèbre pour ses produits bio et naturels. Cependant, la marque a récemment fait face à des difficultés. Notamment la vente de son usine de production de parfums et la fermeture de plusieurs magasins en Suisse entre septembre et novembre 2023, entraînant le licenciement de plusieurs salariés. L’usine de production de parfum est en vente, mais le groupe Rocher (et non la marque) s’est engagé à la vendre en conservant les emplois et les volumes de production. Le groupe compte donc bien tenir son engagement.
Quelles sont les faiblesses de Yves Rocher ?
En janvier 2023, le groupe a annoncé la vente de son usine de parfumerie. Suivie par la fermeture de 15 points de vente en Suisse, qui a mis en péril des dizaines d’emplois. Cela étant, l’usine du Groupe Rocher est à dissocier des activités directes des enseignes Yves Rocher. Cette décision s’explique surtout en grande partie par la chute des ventes, estimée à près de 25 % depuis 2020. Avec la Covid-19, Yves Rocher, à l’instar d’autres marques de cosmétiques, a subi un ralentissement de ses ventes. Cela étant, le leader de la cosmétique a pu largement se remettre sur pied, avec une nouvelle clientèle estimée à près de 900 000 en 2022.
Des résultats peu satisfaisants suite à la pandémie
Un accord signé avec les organisations syndicales majoritaires prédisait la suppression de 300 postes sur un délai de trois ans. Les salariés ont d’ailleurs exprimé leur grogne quant au refus catégorique du comité de direction concernant l’augmentation de leur salaire. Ce, en dépit de la hausse des prix, conséquence de l’inflation et de la concurrence rude sur le marché de la beauté. Toutefois, cette décision a été annulée par le tribunal de Vannes en novembre 2023. Ce, suite à une plainte déposée par Force Ouvrière. Celle-ci pointait du doigt le manque de transparence vis-à-vis de cet accord. Un motif « uniquement de forme, lié à la capacité juridique des organisations syndicales majoritaires qui ont signé l’accord », précise Yves Rocher.
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