Gérard Depardieu s’éloigne de la célébrité
Loin de ces débats politiques, Gérard Depardieu préfère se retirer de la célébrité et se plonger dans la lecture. “Je ne suis pas un universitaire. Il y a quinze ans, je mettais très longtemps à venir à bout d’un ouvrage. Il faut dire que j’avais un faible pour les trucs compliqués, comme la Bible ou le Coran, que je relisais plusieurs fois.”
“Chacun peut trouver sa foi dans la religion qu’il veut”
“Comme on le voit dans le film, l’islam peut amener une paix de l’âme et une certaine philosophie. Chacun peut trouver sa foi dans la religion qu’il veut”, confie-t-il.
Lors d’une interview accordée au Journal du Dimanche (JDD), Gérard Depardieu partage ses réflexions sur son nouveau film, le président américain Donald Trump et la situation actuelle en France.
Gérard Depardieu présente son nouveau film
Dans cette interview, Gérard Depardieu présente Tour de France, le nouveau film de Rachid Djaïdani où il incarne un “vieux réac” contraint de faire un road trip avec un jeune rappeur de banlieue. Pour l’acteur, ce film est une œuvre politique et humaine, à l’instar de “Mammuth”. “Comme Mammuth, qui dénonçait une perte de la parole et de l’identité liée au chômage, Tour de France est un film politique : il offre l’espoir d’une compréhension et d’une fin de la haine. C’est un voyage initiatique qui réchauffe le cœur“, explique-t-il.
Gérard Depardieu est particulièrement attiré par l’idée que des individus aux origines et idées radicalement différentes peuvent apprendre à se comprendre en prenant le temps de se connaître. “J’ai été élevé dans une cité d’Algériens, j’ai vu tout ce que la France a fait supporter à ces pauvres gens qui s’étaient battus dans nos armées. J’ai voulu leur rendre leur honneur”, affirme-t-il.
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