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Françoise Hardy : ses derniers mots dévoilés et c’est terrible « je demande à..

FRANÇOISE HARDY, LE DÉCÈS D’UNE LÉGENDE DE LA CHANSON FRANÇAISE

Françoise Hardy est décédée à l’âge de 80 ans. « Maman est partie… » C’est avec ces trois mots que son fils Thomas Dutronc a annoncé sa mort ce mardi 11 juin. La chanteuse icône des sixties et femme de Jacques Dutronc souffrait depuis 2019 d’un cancer du pharynx. Lourdement handicapée, la chanteuse avait alors mis un terme à sa carrière.

Didier Varrod était invité sur France Inter ce mercredi 12 juin à 7 h 50 pour parler de Françoise Hardy. Alors que le directeur de la musique à Radio France, l’a bien connu, il a évoqué le parcours difficile de la chanteuse. « Les derniers mois de sa maladie avaient été très difficiles pour elle, elle attendait la mort », a-t-il expliqué sur France Inter. Et de poursuivre : « C’est une femme qui a beaucoup souffert ces dernières années, mais qui était aussi revenue de loin plusieurs fois. Elle avait failli partir au milieu des années 2010, où elle avait frôlé la mort. C’est à ce moment-là qu’on s’était enfermés avec elle pour réaliser la série de podcasts ‘Comment te dire Hardy’. »

« ELLE ÉTAIT SANS CONCESSION, D’UNE FRONTALITÉ EXTRÊME«

Françoise Hardy « s’est toujours mésestimée », affirmant qu’elle ne savait pas chanter : « Peut-être parce qu’elle avait une idée de la musique absolument supérieure. Elle adorait ça. Elle pensait que c’était un art majeur et qu’il fallait être la meilleure. Mais elle trouvait qu’elle n’était pas la meilleure. Elle a été élevée par sa maman, une femme assez sévère et sauvage : son modèle, c’était ça », a-t-il révélé. Et d’ajouter : « Elle était sans concession, d’une frontalité extrême, même avec ses proches. Quand moi j’allais la voir, elle avait toujours la petite phrase qui tape, qui fait un peu mal. »

L’artiste a rencontré un immense succès au cours de sa carrière. Un succès pas toujours évident à gérer. « Elle le vivait comme quelque chose d’assez étrange, avec très vite une forme de protection. Elle a toujours refusé ce statut d’icône, mais en même temps elle acceptait l’idée qu’elle avait fait elle-même son éducation de femme, et pour des tas de jeunes filles elle était un modèle d’émancipation », a déclaré Didier Varrod.
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